Auteur/autrice : admin_in2p3

Le début des grandes collaborations

Le laboratoire, qui s’appelle désormais « Laboratoire de Physique Nucléaire et Hautes Énergies », s’installe dans un nouvel environnement : les grandes collaborations avec notamment la découverte des courants neutres par la collaboration Gargamelle, mais aussi avec le déménagement du laboratoire sur le plateau de Saclay. La fin des années 1970 verra également le laboratoire […]

Le laboratoire des Cosmiques

Le laboratoire de L’Argentière n’est qu’à 1000m d’altitude. Pour améliorer l’étude des rayons cosmiques, il faut aller plus haut. À partir de 1942 commencent alors des travaux à l’Aiguille du Midi, à Chamonix, menés par Paul Chanson afin d’établir un laboratoire à 3600 mètres d’altitude. Parmi les difficultés : la foudre (l’intérieur du laboratoire était […]

Genèse de Gargamelle

Imaginé à la conférence de Sienne de 1963, le projet d’une très grande chambre à bulles à liquide lourd prend sa forme finale. Ce sera « Gargamelle », une chambre à bulles de 4.8m de long sur 2m de diamètre, contenant 12 m3 de fréon. Sous l’impulsion d’André Lagarrigue, Gargamelle est conçue au laboratoire, fabriquée […]

Création du laboratoire

Louis Leprince-Ringuet est nommé professeur à l’École polytechnique, située alors à Paris, rue de la montagne Sainte-Geneviève. Il crée à l’occasion un laboratoire de physique consacré à l’étude « des noyaux d’atome, des rayons cosmiques, [et à] la connaissance des particules fondamentales ». Ce sera le premier laboratoire de recherche de cette prestigieuse institution.

La seconde guerre mondiale

Pendant l’occupation, l’Ecole polytechnique est démilitarisée et délocalisée à Villeurbanne. Un numerus clausus de 3% pour les juifs est alors imposé par le gouvernement de Vichy. Ces étudiants, appelés les « X-bis », sont tenus à l’écart des classements et sont soumis à un régime de brimades et d’exceptions. Louis Leprince-Ringuet accueillera au laboratoire de […]

Les premières expériences à L’Argentière

Le laboratoire de L’Argentière-la-Bessée est construit. Il s’agit alors d’une simple cabane en bois nichée au cœur des Hautes-Alpes ! C’est entre les pôles d’un électroaimant (alimenté par l’usine d’aluminium Pechiney) que Louis Leprince-Ringuet y installe une chambre de Wilson, construite l’année précédente pour l’exposition du tout nouveau Palais de la Découverte à Paris.