LES LABORATOIRES
Chronologies
L’histoire de l’IN2P3 est indissociable de celle de ses laboratoires dont les racines, pour certaines, vont puiser jusque dans l’entre-deux guerres. Ces pages d’histoire individuelles initiées à Paris, Orsay, Lyon, Grenoble, Strasbourg, Bordeaux, Caen et Clermont Ferrand ont esquissé le paysage de la physique nucléaire et de la physique des particules dont l’institut est l’héritier. A ces destins réunis sous une seule et unique bannière nationale se sont ensuite mêlés ceux de nouveaux laboratoires à Paris, Marseille, Annecy, Modane, Montpellier. Chacune de ces aventures scientifiques est à découvrir ci-dessous.
Fondé en 2002, le laboratoire AstroParticule et Cosmologie (APC) est une unité mixte de recherche CNRS/Université de Paris (UP)/CEA/Observatoire de Paris/CNES. L'APC s'intéresse à des sujets tels que la cosmologie observationnelle, la physique des neutrinos, l'astronomie gamma à haute énergie, l'étude des rayons cosmiques à très haute énergie ou encore la recherche des ondes gravitationnelles. Le laboratoire compte aussi un important groupe de physique théorique, et est également impliqué dans de nombreux programmes expérimentaux au sol, ainsi que dans plusieurs missions spatiales. Il est établi à l’Université de Paris.
Fondé en 1958, le Centre d’études nucléaires de Bordeaux Gradignan (CENBG) est une unité mixte de recherche CNRS/Université de Bordeaux. De l’étude des constituants ultimes de la matière, à l’analyse des phénomènes cosmiques les plus violents de l’Univers, l’activité du CENBG touche à la physique nucléaire, la physique des particules, la physique des astroparticules aux applications de la physique subatomique ainsi qu’aux sujets multidisciplinaires répondant aux enjeux de société. Il est établi à l’Université de Bordeaux.
Fondé au début des années 60, le Centre de calcul de l’IN2P3 (CC-IN2P3) est une unité d’appui et de recherche du CNRS rattachée à l’IN2P3. Infrastructure de recherche nationale, le CC-IN2P3 conçoit et opère un ensemble de services, en particulier un système de stockage de masse et de moyens de traitement de grandes masses de données informatiques. Il participe à une cinquantaine d’expériences scientifiques d’envergure internationale et est un des principaux centres internationaux de traitement de données des expériences installées sur l’accélérateur LHC au CERN. Il est établi à l’Université Claude Bernard Lyon 1.
Fondé en 1983, le Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) est une unité mixte de recherche CNRS/Aix-Marseille Université. Ses recherches se placent à la croisée des deux infinis, pour la plupart au sein de collaborations internationales. Y sont conçus et réalisés des systèmes de détection à la pointe de la technologie, opérant souvent dans des conditions extrêmes : sous la mer, dans l’espace ou sous la terre. Le CPPM participe aussi à la diffusion des connaissances : formation des jeunes à la recherche et par la recherche, enseignement universitaire, valorisation des résultats, culture scientifique, transfert technologique. Il est établi à Aix Marseille Université.
Fondé en 1983, le Grand accélérateur national d’ions lourds (GANIL) est l’un des grands laboratoires internationaux pour la recherche avec des faisceaux d’ions : physique du noyau, de l’atome, de la matière condensée, astrophysique, radiobiologie… Grâce au caractère unique de ses installations, il est classé parmi les Très Grandes Infrastructures de Recherche (TGIR), au service d’une communauté scientifique internationale. Il est établi à Caen.
Fondé en 2019, l’Institut de physique des 2 Infinis de Lyon (IP2I) est une unité mixte de recherche CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1. Il est né de la fusion entre l’Institut de Physique Nucléaire de Lyon (IPNL, fondé en 1963) et le Laboratoire des Matériaux Avancés (LMA, fondé en 2004). l’IP2I mène des recherches théoriques et expérimentales en physique des particules, physique nucléaire, physique des neutrinos, cosmologie et sur les ondes gravitationnelles. Il travaille aussi sur des applications en santé et en énergie nucléaire. Il est établi à l’Université Claude Bernard Lyon 1.
Fondé en 2006, l’Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC) est un laboratoire du CNRS et de l’Université de Strasbourg né du constat de la nécessité d’associer les compétences de chercheurs d’horizons différents pour répondre aux défis actuels de la science. Il réunit près de 400 agents autour de la physique subatomique, l’imagerie, l’éco-physiologie et la chimie, avec pour socle commun les développements instrumentaux. Ils ont su développer avec pertinence des programmes pluridisciplinaires tout en maintenant une recherche de haut niveau international dans chacun de leurs domaines scientifiques.
Fondé en 1976, le Laboratoire d’Annecy de physique des particules (LAPP), est une unité mixte de recherche CNRS et Université Savoie Mont-Blanc (USMB). Les travaux des équipes du LAPP visent, entre autres, à comprendre l’origine de la masse des particules, à percer le mystère de la matière noire ou encore à déterminer ce qui est arrivé à l’antimatière présente dans notre univers au moment du Big-Bang. Il est établi à Annecy.
Fondé en 1947, le Laboratoire de physique corpusculaire de Caen (LPCC), est une unité mixte de recherche CNRS/Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Caen (ENSICAEN)/Université Caen Normandie. Ses axes de recherche sont la physique nucléaire, les applications des sciences nucléaires, la physique des particules, la physique des astroparticules et des neutrinos. Il noue des liens avec le secteur industriel via le transfert des technologies. Il est établi à Caen.
Fondé en 1959, le LPC, Laboratoire de physique de Clermont, est une unité mixte de recherche CNRS/Université Clermont Auvergne. Ses activités de recherche fondamentale traitent des ″deux infinis″, l’infiniment petit et l’infiniment grand, des constituants les plus élémentaires de la matière à la cosmologie. Des activités pluridisciplinaires exploitent les retombées de ces recherches fondamentales ou les méthodes et technologies utilisées. Il est établi à Clermont-Ferrand.
Fondé en 2020, le Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie, ou IJCLab, est une unité mixte de recherche CNRS/Université Paris Saclay/Université de Paris. Il est issu de la fusion de cinq laboratoires (CSNSM, IMNC, IPNO, LAL et LPT) qui partagent une histoire commune, liée à la création puis au développement du campus de la Faculté des Sciences d’Orsay dans les années 50. IJCLab est centré sur le domaine de « la physique des deux infinis » et de leurs applications, avec toute la richesse des thématiques qui constituent cette physique. Il est établi à Orsay.
Fondé en 1971, le LPNHE, Laboratoire de physique nucléaire et des hautes énergies, est une unité mixte de recherche CNRS/Sorbonne Université/Université de Paris. Il est engagé dans plusieurs grands programmes expérimentaux, poursuivis dans le cadre de collaborations internationales auprès de très grandes infrastructures de recherche du monde entier, centres d’accélérateurs de particules et observatoires. Ces programmes couvrent les enjeux actuels de la physique des particules, des astroparticules, et de la cosmologie. Il est établi à Paris.
Fondé en 1967, le Laboratoire de physique subatomique et cosmologie (LPSC), est une unité mixte de recherche CNRS/Université Grenoble Alpes (UGA)/Grenoble INP. La mission du laboratoire concerne la recherche fondamentale en physique nucléaire, des particules, des astroparticules et en cosmologie ainsi que leurs applications pour l’énergie nucléaire et la santé, les accélérateurs et les sources d’ions et les plasmas. Il est localisé sur deux sites : le site principal, à Grenoble, et la plateforme nationale souterraine LSM, à Modane.
Fondé en 1984, le Laboratoire de physique subatomique et des technologies associées (SUBATECH) est une unité mixte de recherche CNRS/Institut Mines-Télécom/Université de Nantes. Ses activités de recherche gravitent autour des domaines de la physique nucléaire, de la physique hadronique, de la physique des particules et des astroparticules ainsi que de la radiochimie. SUBATECH mène à bien des recherches fondamentales et des recherches appliquées sur les thématiques de l’énergie, de l’environnement et de la santé.
Timeline en cours de construction
Fondé en 2020, le Laboratoire des 2 Infinis de Toulouse (L2IT) est une unité mixte de recherche du CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier. Il est le plus jeune des laboratoires IN2P3. Sa spécificité est son accent sur les aspects théoriques et numériques - modélisation, simulation, analyses des données - des recherches que l'IN2P3 entreprend pour sonder les deux infinis. Les chercheurs et ingénieurs au L2IT développent ces aspects en collaboration avec les experts du numérique et de l'intelligence artificielle implantés à Toulouse.
Fondé en 1936, le Laboratoire Leprince-Ringuet (LLR), est une unité mixte de recherche CNRS/École polytechnique. Les programmes de recherche du laboratoire portent sur la physique des particules auprès des grands collisionneurs, l’astronomie gamma, la physique des neutrinos, le développement de nouvelles techniques d’accélération par ondes plasma et les applications médicales. Il est établi à Palaiseau sur le campus de l’École polytechnique.
Ouvert en 1982, le Laboratoire souterrain de Modane (LSM), est une plateforme nationale de recherche rattachée au LPSC, unité mixte de recherche CNRS/Université Grenoble Alpes (UGA)/Grenoble INP. Il a été créé pour héberger, à l'abri des rayons cosmiques, une expérience de mesure de l’éventuelle instabilité du proton. Ses activités se sont élargies à d'autres disciplines telles que l'astrophysique, les sciences de la Terre et de l'environnement et les techniques de datation. Aucune des expériences réalisées au LSM ne pourrait être effectuée dans un laboratoire de surface. Il se situe dans le tunnel routier de Fréjus.
Timeline en cours de construction
Fondé en 2011, le Laboratoire Univers et particules de Montpellier (LUPM), est une unité mixte de recherche CNRS/Université de Montpellier. Il réunit l’ensemble des membres du Groupe de recherche en astronomie et astrophysique du Languedoc (GRAAL) et une partie des membres du Laboratoire de Physique Théorique et Astroparticules (LPTA) et se consacre à l’exploration de l’Univers, de ses constituants les plus élémentaires à ses plus grandes et plus anciennes structures.
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Fondé dans les années 1950, le Musée Curie est une unité mixte de service CNRS/Institut Curie. Installé dans les anciens bâtiments de l’Institut du radium, il est aujourd’hui un lieu de culture scientifique et de partage du savoir. Il participe au rayonnement international de l’histoire de la radioactivité et de la famille Curie et Joliot-Curie. Ses activités s’organisent autour de la conservation du patrimoine, l'étude des collections, et la diffusion de la culture scientifique et de l’histoire des sciences auprès du grand public.
Timeline en cours de construction
Fondé en 2007, OMEGA, pour « Organisation de micro-électronique générale avancée », est un centre de design de microélectronique CNRS/École polytechnique. Il est composé d'une équipe d'une dizaine d'ingénieurs de microélectronique concevant des ASICs sophistiqués pour la physique nucléaire, la physique des particules et des détecteurs d'astrophysique. Les circuits intégrés développés par OMEGA trouvent également des applications dans le monde industriel, notamment médical et spatial. Il est établi à Palaiseau sur le campus de l’École polytechnique.