CENBG

Chronologie

Fondé en 1958, le Centre d’études nucléaires de Bordeaux Gradignan (CENBG) est une Unité mixte de recherche CNRS/Université de Bordeaux. De l’étude des constituants ultimes de la matière, à l’analyse des phénomènes cosmiques les plus violents de l’Univers, l’activité du CENBG touche à la physique nucléaire, la physique des particules, la physique des astroparticules aux applications de la physique subatomique ainsi qu’aux sujets multidisciplinaires répondant aux enjeux de société. Il est établi à l’Université de Bordeaux.

1958 
Fondation du Laboratoire de Physique Nucléaire à la Faculté des Sciences de Bordeaux par Raymond Chastel
+
L’Histoire du laboratoire a commencé en 1958 avec la création d’une maîtrise de Conférences à Bordeaux pour Raymond Chastel qui, nommé ensuite professeur, crée un laboratoire de Physique Nucléaire implanté dans les sous-sols de la Faculté des Sciences, dans les locaux de l’actuel Musée d’Aquitaine. Puis expérimentateurs et théoriciens se déplacent au début des années 60 dans les nouveaux locaux qui venaient juste d’être achevés à la Faculté à Talence. Ils sont rapidement rejoints en 1962 par une équipe de Chimie Nucléaire.
Légende de l'illustration : Création du Laboratoire de Physique Nucléaire à Faculté des Sciences de Bordeaux par Raymond Chastel
Laboratoire de Physique Nucléaire en 1958
Laboratoire de Physique Nucléaire en 1958: L’Histoire du laboratoire a commencé en 1958 avec la création d’une maîtrise de Conférences à Bordeaux pour Raymond Chastel qui, nommé ensuite professeur, crée un laboratoire de Physique Nucléaire implanté dans les sous-sols de la Faculté des Sciences, dans les locaux de l’actuel Musée d’Aquitaine. Puis expérimentateurs et théoriciens se déplacent au début des années 60 dans les nouveaux locaux qui venaient juste d’être achevés à la Faculté à Talence. Ils sont rapidement rejoints en 1962 par une équipe de Chimie Nucléaire.
©cenbg
1959 
Dynamique collective de noyaux pair-pairs
+
Il s'agit de l’interprétation des propriétés des premiers niveaux excités des noyaux pair-pair des régions intermédiaires entre les couches magiques et les zones de grandes déformations.
1962 
Déplacement à la faculté de Talence
+
Expérimentateurs et théoriciens se déplacent dans des nouveaux locaux à la Faculté de Talence, rejoints par une équipe de Chimie Nucléaire .
1967 
Déplacement des équipes sur le domaine du Haut Vigneau à Gradignan
+
1968 
Création du Centre d’Etudes Nucléaires de Bordeaux-Gradignan (CENBG)
+
Devant l’expansion rapide des activités, la Physique Nucléaire expérimentale et théorique, opère un déménagement durant l’année 1966 sur le domaine du Haut Vigneau à Gradignan. Le laboratoire démarre donc son activité sur le campus de Gradignan début 1967, après plus de deux ans de rénovation et construction des nouveaux bâtiments devant abriter les activités expérimentales. S’opère alors une séparation avec les théoriciens qui créent en parallèle le Laboratoire de Physique Théorique (implanté dans le bâtiment du Solarium sur le même site).
Légende de l'illustration : Site du CENBG en 1960
Creation CENBG
Creation CENBG: Devant l’expansion rapide des activités, la Physique Nucléaire expérimentale et théorique, opère un déménagement durant l’année 1966 sur le domaine du Haut Vigneau à Gradignan. Le laboratoire démarre donc son activité sur le campus de Gradignan début 1967, après plus de deux ans de rénovation et construction des nouveaux bâtiments devant abriter les activités expérimentales. S’opère alors une séparation avec les théoriciens qui créent en parallèle le Laboratoire de Physique Théorique (implanté dans le bâtiment du Solarium sur le même site).
©ceng
Installation de l’accélérateur Van de Graaff
+
Initialement installé sur site pour la recherche en physique nucléaire, le VDG a ensuite été mis en œuvre pour son potentiel d’utilisation dans toutes les techniques d’analyse de matériaux par faisceaux d’ions. Celles-ci ont connu un essor dans les années 1980, et ont débouché ensuite sur la construction de la première microsonde nucléaire réellement opérationnelle en France au début des années 1990.
Légende de l'illustration : Accélérateur Van de Graaf
Accélérateur Van De Graaff 1968
Accélérateur Van De Graaff 1968: Installé pour la recherche en physique nucléaire, le VDG a été mis en œuvre pour son potentiel d’utilisation dans toutes les techniques d’analyse de matériaux par faisceaux d’ions. Celles-ci ont connu un essor dans les années 1980, et ont débouché ensuite sur la construction de la première microsonde nucléaire réellement opérationnelle en France au début des années 1990.
©Cenbg_Arcane
1970 
Etude de l’action du rayonnement γ du 60Co (bombe au Co de 5000 Ci) sur des mélanges eau/alcool 
+
1976 
Diffusion élastique et inélastique de protons dans la gamme du GeV dans une approche à la Glauber multistep 
+
1979 
Expérience ECHO, rayons cosmiques d’ultra haute énergie
+
Etude à l’aide de la spectrométrie de masse de la production des gaz rares (He, Ne, Ar, Kr et Xe)
+
Ces gaz entrent dans la composition chimique des matériaux extraterrestres (météorites ou roches lunaires) 
Mesure de la durée de vie des noyaux composés
+
Ces mesures de la durée de vie des noyaux composés sont réalisées par spectroscopie X dans la réaction 106CD (p,p') 106CD.
1980 
Les théoriciens du Laboratoire de Physique Théorique rejoignent le CENBG
+
La méthode PIXE
+
Couplage des méthodes propres à la Chimie Nucléaire (utilisant des traceurs radioactifs, des pré-concentrations chimiques sélectives) et la méthode PIXE auprès du Van de Graaff pour mesurer des éléments traces à des concentrations du ng/g
1982 
Développement théorique sur la fission nucélaire à partir d’une interaction effective de Skryme.
+
La description à basse énergie des noyaux dans l'approximation de champ moyen auto-cohérent avec corrélations d'appariement a franchi une étape dans son succès avec la bonne description des propriétés de très grandes déformations dans la fission grâce à une nouvelle paramétrisation de l'interaction effective phénoménologique de Skyrme.
Légende de l'illustration : Barrière de fission du Plutonium 240 dans la paramétrisation de Skyrme.
Barrière de fission du Plutonium 240 dans la paramétrisation de Skyrme.
Barrière de fission du Plutonium 240 dans la paramétrisation de Skyrme.: La description à basse énergie des noyaux dans l'approximation de champ moyen auto-cohérent avec corrélations d'appariement a franchi une étape dans son succès avec la bonne description des propriétés de très grandes déformations dans la fission grâce à une nouvelle paramétrisation de l'interaction effective phénoménologique de Skyrme.
©CenbgTheorique
1985 
Premières mesures de gaz rares réalisées en France dans un échantillon de matière extraterrestre.
+
Les météorites sont des objets très étudiés, car certaines d’entre elles dites primitives (ex. : chondrites charbonnées). Elles contiennent des informations sur la formation du Système Solaire il y a 4.6Ga. Après plusieurs Ga passés essentiellement dans la ceinture d’astéroïdes, les corps parents vont se fragmenter suite à une collision et donner naissance à des météorites qui vont finir par croiser l’orbite terrestre. Elles laissent ainsi la possibilité aux rayonnements cosmiques d’interagir et de produire des gaz rares par réactions nucléaires. C’est cette histoire d’irradiation qui est étudiée à Bordeaux et qui s’étale entre 0.5Ma et 1.2Ga pour la plus ancienne. Par exemple, l’étude menée dans la météorite Knyahinya montre une augmentation de la concentration des gaz rares avec la profondeur qui est due à l'apparition de flux secondaires de protons et de neutrons. La confrontation avec des modèles d’interactions matière-rayonnement permet de remonter au temps de présence terrestre, à l’âge d’irradiation, à la taille et la forme préatmosphérique, à son histoire (fractionnements multiples) et à l’évolution des rayonnements cosmiques.
Légende de l'illustration : La météorite Knyahynia (tombée en Ukraine en 1866) a été formée il y a 4.6 Ga. Elle s’est fragmentée il y a ~40 Ma laissant ainsi la possibilité aux rayonnements cosmiques de produire des gaz rares par réactions nucléaires.
Meteorite Knyahiny Ukraine 1966
Meteorite Knyahiny Ukraine 1966: La météorite Knyahynia (tombée en Ukraine en 1866) a été formée il y a 4.6 Ga. Elle s’est fragmentée il y a ~40 Ma laissant ainsi la possibilité aux rayonnements cosmiques de produire des gaz rares par réactions nucléaires.
©MNH Vienne
1985-Construction du premier spectromètre de masse français dédié à la mesure des gaz rares dans les échantillons extraterrestres (Hautes énergies et astrophysique)
+
1986 
Etude dynamique avec dissipation de la fission ternaire de systèmes fissionnants
+
Développement de la méthode Projectile fragment isotopic separation
+
La fragmentation d'un faisceau accéléré d’ions lourds dans une cible est la réaction la plus efficace pour produire les noyaux atomiques les plus exotiques. Pour sélectionner les noyaux d'intérêt, souvent les plus éloignés de la stabilité et donc produits en très petits nombres, une collaboration dirigée par J.-P. Dufour a mis en place une méthode de séparation et de sélection qui consiste à placer une feuille de matière (le dégradeur) entre deux aimants magnétiques. La perte d'énergie et la rigidité magnétique permettent de sélectionner principalement le noyau d'intérêt, parmi la quantité des noyaux produits par la fragmentation. Cette technique de sélection, développée sur le séparateur LISE du GANIL est aujourd'hui utilisée dans tous les laboratoires du monde entier utilisant les réactions de fragmentation (GSI en Allemagne, MSU aux USA, RIKEN au Japon, Lanzhou en Chine...) et a très largement contribué à la découverte et à l’étude de nouveaux noyaux, toujours plus exotiques.
Légende de l'illustration : Le dégradeur : Méthode Projectile fragment isotopic separation qui consiste à placer une feuille de matière entre deux aimants magnétiques.
Le dégradeur
Le dégradeur: Le dégradeur : Méthode Projectile fragment isotopic separation qui consiste à placer une feuille de matière entre deux aimants magnétiques.
©?
1987 
Entrée dans la collaboration NEMO (début de la recherche de la radioactivité 2 bétas) 
+
1989 
Première ligne microfaisceau utilisant les faisceaux issus du Van de Graaff 
+
La ligne microfaisceau implantée sur l'accélérateur de type Van de Graaf du CENBG est la première microsonde nucléaire en France. Elle a été conçue tout particulièrement pour l'imagerie des éléments chimiques dans les échantillons biologiques (balayage rapide). En 1989, les tests expérimentaux ont été menés et une résolution spatiale de 1,5 µm a été atteinte avec une intensité de 40pA. Avec des protons et des particules alpha de 2 MeV, la surface scannée ne peut pas dépasser 1 mm2.
Légende de l'illustration : Ligne microfaisceau du CENBG. Vue de la chambre d'analyse et du système de focalisation (quadruplet de type Dymnikov)).
Chambre Analyse Du Systeme De Focalisation 1989
Chambre Analyse Du Systeme De Focalisation 1989: Ligne microfaisceau du CENBG. Vue de la chambre d'analyse et du système de focalisation (quadruplet de type Dymnikov)).
©Cenbg
1989
Création de la plateforme d’analyse des gaz rares
+
1989 
Développement d’un multidétecteur de particules chargées (4e) pour l’identification et la discrimination des canaux de réaction
+
1990 
Prix DAVESNES de la Ligue contre le Cancer pour Monique Simonoff
+
Création de la cellule de valorisation ARCANE
+
La cellule ARCANE propose depuis 1990 des analyses, études et expertises dans tous les domaines touchant à l’utilisation de faisceaux d’ions légers de basse énergie (analyses, irradiations, étalonnages de radiamètres), ou à la radioactivité environnementale (prélèvements, spectrométrie gamma sous accréditation COFRAC et agréments ASN, conseil en radioprotection).
Légende de l'illustration : Cellule Arcane- Analyses, études et expertises
Cellule ARCANE Analyse Etudes Expertises
Cellule ARCANE Analyse Etudes Expertises: La cellule ARCANE propose depuis 1990 des analyses, études et expertises dans tous les domaines touchant à l’utilisation de faisceaux d’ions légers de basse énergie (analyses, irradiations, étalonnages de radiamètres), ou à la radioactivité environnementale (prélèvements, spectrométrie gamma sous accréditation COFRAC et agréments ASN, conseil en radioprotection).
©FannyCadou
1992 
Lauréats de l’Académie de Médecine pour Monique et Gabriel Simonoff
+
Prix du Centre de Recherches Cliniques et Biologiques sur la nutrition de l’homme pour Monique et Gabriel Simonoff
+
1993
Etude des modifications des propriétés des nucléons et des mésons dans la matière nucléaire
+
Visualisation de la pénétration de molécules anticancéreuses dans des cellules tumorales
+
Avec la microsonde nucléaire mise au point au CENBG, des cellules en culture ont pu être cartographiées pour visualiser la pénétration de drogues anticancéreuses (tels que le CisPt) dans des cellules tumorales.
1995
Création du groupe Astroparticules au CENBG
+
1996
Médaille de Bronze du CNRS pour Bertram Blank
+
1997 
Création du CNAB
+
Création du Laboratoire de Chimie Nucléaire Analytique et Bio-environnementale et de ses trois équipes : Cosmochimie, datation et Géochimie environnementale . Chimie pour le Vivant . Environnement et Chimie Nucléaire.
Prises de données du détecteur NEMO2
+
Les meilleures limites 0nu pour le 100Mo, 96Zr, 116Cd, 82Se.
1998 
Médaille d’argent du CNRS pour Jean François Chemin
+
1998
Première utilisation de cellules photovoltaïques pour détecter les fragments de fission
+
Lors de la fission, les deux fragments du noyau se repoussent violemment. Ces noyaux sont fortement chargés positivement et émis avec une grande énergie cinétique. Ils créent un plasma lorsqu’ils pénètrent dans la matière, et les charges créées sont naturellement collectées par effet entonnoir (funneling). Les cellules photovoltaïques permettent de détecter cette charge, fragment par fragment. Ce sont des détecteurs simples, robustes, et très peu coûteux, qui remplacent avantageusement les détecteurs classiques plus fragiles ou complexes.
Légende de l'illustration : Cellule photovoltaïque permettant la détection des fragments de fission
Cellule photovoltaïque permettant la détection des fragments de fission
Cellule photovoltaïque permettant la détection des fragments de fission: Lors de la fission, les deux fragments du noyau se repoussent violemment. Ces noyaux sont fortement chargés positivement et émis avec une grande énergie cinétique. Ils créent un plasma lorsqu’ils pénètrent dans la matière, et les charges créées sont naturellement collectées par effet entonnoir (funneling). Les cellules photovoltaïques permettent de détecter cette charge, fragment par fragment. Ce sont des détecteurs simples (voir figure ci-contre), robustes, et très peu coûteux, qui remplacent avantageusement les détecteurs classiques plus fragiles ou complexes.
©LudovicMathieu
1998 
Réalisation de la première acquisition tomographique tridimensionnelle d’une cellule cancéreuse humaine
+
En 1998, pour la première fois au monde, la technique de tomographie protonique a été mise en œuvre au CENBG pour réaliser des images 3D de cellules humaines isolées. Ces cellules, issues de cultures, ont préalablement subi une préparation pour permettre l’analyse sous vide. L’imagerie 3D a été réalisée en balayant, point par point, toute la surface de la cellule à l’aide d’un faisceau de protons de 3,1 MeV, focalisé jusqu’à un diamètre de l’ordre de 1 micromètre. Des méthodes de traitement de données et de reconstruction d’images sont appliquées pour révéler la structure externe et interne des objets analysés, dont la taille peut aller de quelques micromètres à quelques centaines de micromètres, selon l’énergie et la résolution spatiale du faisceau. La composition 3D peut également être révélée, par analyse des éléments chimiques présents.
Légende de l'illustration : La première image 3D en tomographie protonique d’une cellule humaine isolée.
La première image 3D en tomographie protonique d’une cellule humaine isolée. 1998
La première image 3D en tomographie protonique d’une cellule humaine isolée. 1998: En 1998, pour la première fois au monde, la technique de tomographie protonique a été mise en œuvre au CENBG pour réaliser des images 3D de cellules humaines isolées. Ces cellules, issues de cultures, ont préalablement subi une préparation pour permettre l’analyse sous vide. L’imagerie 3D a été réalisée en balayant, point par point, toute la surface de la cellule à l’aide d’un faisceau de protons de 3,1 MeV, focalisé jusqu’à un diamètre de l’ordre de 1 micromètre. Des méthodes de traitement de données et de reconstruction d’images sont appliquées pour révéler la structure externe et interne des objets analysés, dont la taille peut aller de quelques micromètres à quelques centaines de micromètres, selon l’énergie et la résolution spatiale du faisceau. La composition 3D peut également être révélée, par analyse des éléments chimiques présents.
©cenbg
1999 
Première mise en évidence du processus de désexcitation nucléaire par conversion interne entre deux états liés
+
La conversion interne est un processus électromagnétique par lequel un état nucléaire se désexcite en éjectant l’un de ses électrons atomiques. Ce processus n’est possible que si l’énergie nucléaire libérée est plus grande que celle qui lie l’électron à l’atome. Un autre mode de désexcitation du noyau est cependant possible lorsque l’énergie de la transition nucléaire est plus petite que l’énergie de liaison des électrons : le noyau peut se désexciter par conversion interne vers des états atomiques liés (BIC: Bound Internal Conversion). Ce mécanisme a été démontré pour la première fois dans le noyau de 125Te qui possède un état excité à 35,492 keV qui décroît essentiellement par conversion interne dans son atome neutre. Si on ionise cet atome, à partir de la charge Q=45, l'énergie de liaison des électrons de la couche K dans l'ion Te, devient supérieure à 35,581 keV, interdisant alors la conversion interne. Des mesures de la demi-vie de ce premier état excité du 125Te faites au GANIL montrent que cette dernière passe de 1,5 ns pour Q=0 à 6 ± 1 ns pour Q=47 et 11 ± 2 ns pour Q=48 démontrant l'existence d'un blocage énergétique de la conversion interne induisant une forte augmentation de la période. Mais cette augmentation de demi-vie n'intervient pas aux états de charge attendus Q=45 et Q=46 à cause de la conversion interne vers des états liés présente chez ces deux ions. Ces mesures de demi-vie associées à la spectrométrie des photons X et gammas émis par les ions 125Te45+ et 125Te46+ démontrent l’existence du processus BIC.
Légende de l'illustration : Schéma associé au processus BIC
Conversion Interne Liée BIC
Conversion Interne Liée BIC: Première mise en évidence du processus de désexcitation nucléaire par conversion interne entre deux états liés (processus BIC).
©cenbg
Mécanisme de génération de moment angulaire dans les fragments de fission
+
Le mécanisme de génération de moment angulaire dans les fragments de fission repose sur le principe d'incertitude de Heisenberg entre l'orientation des fragments contrainte par leur champ coulombien mutuel et le moment angulaire conjugué.
1999
Démarrage de CELESTE (Cherenkov Low Energy Sampling and Timing Experiment)
+
1999 
Développement de spectromètres de masse
+
Dans le cadre de la problématique du stockage des déchets nucléaires, développement de spectromètres de masse de nouvelle génération atteignant des niveaux de sensibilité pour la détection du Kr de quelques centaines d’atomes.
1999
Découverte du noyau doublement magique de 48Ni au GANIL
+
Pour un noyau atomique, les « nombres magiques » de nucléons (neutrons ou protons) correspondent à des niveaux d’énergie remplis (les « couches fermées », à l’instar des électrons de l’atome). Lorsque les couches protons et neutrons sont fermées, le noyau est alors dit « doublement magique ». Ces noyaux sont les pierres angulaires des modèles théoriques permettant de comprendre les interactions entre nucléons et leur structuration au sein du noyau. Le Nickel-48 (ou 48Ni), avec 28 protons et 20 neutrons, est le 10e (et sans doute dernier) noyau doublement magique de la carte des isotopes. Il est de plus le noyau le plus riche en protons de la table des isotopes et présente un intérêt théorique tout particulier : c’est d’une part le seul noyau doublement magique pour lequel le noyau miroir (48Ca avec 20 protons et 28 neutrons) existe, d’autre part, l’élément Nickel est le seul pour lequel 3 isotopes doublement magiques existent : 48Ni, 56Ni et 78Ni. Il aura fallu bombarder de l’ordre de 1019 noyaux stables (58Ni) sur une cible pour que 4 noyaux de 48Ni, produits par fragmentation, aient pu être sélectionnés par le séparateur LISE3 du GANIL et observés sans ambiguïté.
Légende de l'illustration : Identification des noayux 48Ni par mesure de perte d'énergie de réactions de fragmentation lors de l'expérience de 1999 au GANIL
Noyau Doublement Magique
Noyau Doublement Magique: Découverte du noyau doublement magique de 48Ni au GANIL
©BertramBlank
2001
Début de l’utilisation de la méthode de substitution pour mesurer des sections efficaces
+
Etude des mécanismes de carcinogenèse du chrome hexavalent
+
Premiers exemples de spéciation des états redox à l’échelle intra-cellulaire par microsonde de rayonnement synchrotron.
2002
Prix Jean Thibaud de l’Académie de Lyon pour Bertram Blank
+
2002 
Publication de la première mesure jamais faite du flux de la nébuleuse du Crabe autour de E=60 GeV
+
L’émission par la nébuleuse du Crabe de rayons gamma d’énergies supérieures au TeV a été découverte en 1989 par l’observatoire Whipple tandis que l’émission au-dessous du GeV était mesurée pas le télescope spatial EGRET. Le télescope Tcherenkov au sol CELESTE mis en service en 1999 a permis l’observation gamma entre 1 GeV et 100 GeV.
Légende de l'illustration : Mesure du flux de la nébuleuse du Crabe - Extrait de Astrophys. J. 566 (2002)
Figure flux de nébuleuse du crabe
Figure flux de nébuleuse du crabe: L’émission par la nébuleuse du Crabe de rayons gamma d’énergies supérieures au TeV a été découverte en 1989 par l’observatoire Whipple tandis que l’émission au-dessous du GeV était mesurée pas le télescope spatial EGRET. Le télescope Tcherenkov au sol CELESTE mis en service en 1999 a permis l’observation gamma entre 1 GeV et 100 GeV. La figure extraite de Astrophys. J. 566 (2002).
©Collaboration CELESTE
Nouvelle approche des corrélations d’appariement au-delà du champ moyen
+
Etude d'une nouvelle approche des corrélations d'appariement au-delà du champ moyen nommée HTDA (Higher Tamm-Dancoff or Highly Truncated Diagonalization Approach) ne brisant pas le nombre de particules comme BCS ou Bogolyubov.
Création du groupe Excitation Nucléaire par Laser
+
Première accélération d’électrons à partir de l’interaction d’un laser intense sur jet de gaz
+
Les plasmas sont un milieu intéressant pour la prochaine génération d'accélérateurs de particules car ils peuvent supporter des champs électriques supérieurs à plusieurs centaines de gigavolts par mètre. Ces champs accélérateurs sont générés par des ondes plasma relativistes (oscillations des charges d'espace) qui peuvent être excitées lors de la propagation d’une impulsion laser de haute intensité à travers un plasma. Ces ondes plasmas relativistes peuvent alors piéger et accélérer les électrons présents et former de gigantesques courants. Lorsque la longueur de l'impulsion laser ultra courte est du même ordre que celle de la longueur d'onde du plasma, il se produit des déferlantes d’ondes plasma capables d’accélérer des électrons jusqu’à plusieurs centaines de MeV. Ce régime dit « de champ de sillage forcé », a été obtenu pour la première fois en faisant interagir le laser 1J 30 fs du Laboratoire d’Optique Appliqué (LOA) avec un jet supersonique d’hélium, accélérant ainsi un paquet intense d’électrons jusqu’à 200 MeV.
Légende de l'illustration : Buse développée au CENBG fournissant une cible d'hydrogène gazeux sur-dense et opaque à la lumière du laser GSI/PHELIX. L'interaction de ce laser avec ce jet de gaz accélère des protons jusqu'à plusieurs MeV.
Buse fournissant une ciblehydrogene
Buse fournissant une ciblehydrogene (24 novembre 2020): Buse développée au CENBG fournissant une cible d'hydrogène gazeux sur-dense et opaque à la lumière du laser GSI/PHELIX. L'interaction de ce laser avec ce jet de gaz accélère des protons jusqu'à plusieurs MeV.
©cenbg
Découverte expérimentale de la radioactivité 2-protons au GANIL
+
La radioactivité par émission directe de 2 protons est un phénomène exotique rendu possible, pour des noyaux au-delà de la limite de cohésion nucléaire (« drip-line ») ayant un nombre pair de protons. De tels noyaux doivent leur existence, pour un temps très court, à la combinaison des effets de barrière coulombienne (due à la charge électrique des protons) et d’appariement des nucléons. Ce mode de décroissance, prédit théoriquement dans les années 60, a été mise en évidence pour la première fois par l’équipe « Noyaux Exotiques » en 2002, dans 2 expériences (au GANIL et au GSI), pour le noyau 45Fe. Il s’agissait d’une observation indirecte, basée sur des mesures de durées de vies et d’énergie totale de la transition. Depuis, cette radioactivité a pu être observée de façon similaire sur 3 autres noyaux : 48Ni et 54Zn (au GANIL en 2005) et 67Kr (au RIKEN – Japon, en 2016). L’équipe a depuis développé de nouveaux instruments permettant l’observation directe de chacun des protons émis (pour 45Fe en 2007 et 54Zn en 2011, au GANIL) afin d’étudier dans le détail ce phénomène rare.
Légende de l'illustration : pic en énergie signant la radioactivité 2-protons
Radioacitivite 2 protons
Radioacitivite 2 protons: Découverte expérimentale de la radioactivité 2-protons au GANIL
©JeromeGiovinazzo
Le CENBG rejoint la collaboration GEANT4
+
2004
Médaille d’Argent du CNRS pour Bertram Blank
+
Construction de la première ligne microfaisceau dédiée à l’irradiation d’échantillons biologiques
+
2004 
Prix de la division de Chimie Analytique de la Société Chimique de France pour Richard Ortega
+
2005 
Modélisation du rayonnement de Smith-Purcell
+
Souches bactériennes au sein de l’argile du site expérimental pour le stockage des déchets nucléaires MA et HAVL
+
2006 
Installation et mise en service de la plateforme AIFIRA
+
La plateforme AIFIRA (Applications Interdisciplinaires des Faisceaux d’Ions en Région Aquitaine) repose sur un accélérateur électrostatique simple étage délivrant des faisceaux d’ions légers (H+, D+, He+) dans la gamme du MeV. Les 5 lignes de faisceau développées par les équipes de recherche et les services techniques du CENBG permettent de mettre en œuvre des techniques d’irradiation, d’analyse et d’imagerie par faisceau d’ions pour des programmes de recherches académiques et les entreprises. Ces techniques sont utilisées dans une large gamme d’applications : la recherche sur les matériaux, les sciences de la vie, l’environnement, la géologie et la géochimie, l’archéométrie et la physique appliquée.
Légende de l'illustration : Plateforme AIFIRA avec, à gauche, l’accélérateur électrostatique et, à droite, une vue panoramique des cinq lignes de faisceau.
Plateforme AIFIRA
Plateforme AIFIRA: Plateforme AIFIRA avec, à gauche, l’accélérateur électrostatique et, à droite, une vue panoramique des cinq lignes de faisceau.
©cenbg
2007 
Imagerie chimique et spéciation à résolution nanométrique par rayonnement synchrotron
+
Première observation directe de la radioactivité 2-protons avec la TPC du groupe, à GANIL
+
2008 
Prix Adolphe Wetrems – Sciences mathématiques et physiques de l’Académie Royale des sciences, des lettres & des beaux-arts de Belgique pour Michael Bender
+
2008
Premières mesures précises au CENBG de sections efficaces de fission par la méthode de substitution
+
2008 
Décollage de GLAST
+
GLAST devient Fermi après sa mise en route en août
Recherches multi-organismes dans la zone interdite autour de la centrale accidentée de Tchernobyl
+
Constitution d'une souchothèque de bactéries plus ou moins radiorésistantes.
2009
AIFIRA : Mise en service de la nanosonde nucléaire dédiée à la micro-analyse chimique
+
2009 
Résultats de l’expérience NEMO3
+
L’expérience NEMO3 a recherché la décroissance double bêta sans émission de neutrinos de plusieurs isotopes dans le but de sonder la nouvelle physique au-delà du Modèle Standard et contraindre les propriétés du neutrino (sa nature et sa masse), permettant ainsi d'amener des éléments de réponse sur l’évolution de notre Univers. Après 7 ans de fonctionnement, le détecteur NEMO3, installé au Laboratoire Souterrain de Modane, a permis d’obtenir les meilleures limites mondiales sur la décroissance double bêta sans émission de neutrinos du 100Mo, 82Se, 150Nd et 96Zr. L'expérience a aussi pu mesurer avec précision les périodes de décroissances double bêta avec émission de neutrinos de ces isotopes, parmi les plus longues connues à ce jour, supérieures à 1 milliard de milliards d'années !
Légende de l'illustration : Le détecteur NEMO3 installé au Laboratoire Souterrain de Modane.
Le détecteur NEMO3 installé au Laboratoire Souterrain de Modane.
Le détecteur NEMO3 installé au Laboratoire Souterrain de Modane.: L’expérience NEMO3 a recherché la décroissance double bêta sans émission de neutrinos de plusieurs isotopes dans le but de sonder la nouvelle physique au-delà du Modèle Standard et contraindre les propriétés du neutrino (sa nature et sa masse), permettant ainsi d'amener des éléments de réponse sur l’évolution de notre Univers. Après 7 ans de fonctionnement, le détecteur NEMO3, installé au Laboratoire Souterrain de Modane, a permis d’obtenir les meilleures limites mondiales sur la décroissance double bêta sans émission de neutrinos du 100Mo, 82Se, 150Nd et 96Zr. L'expérience a aussi pu mesurer avec précision les périodes de décroissances double bêta avec émission de neutrinos de ces isotopes, parmi les plus longues connues à ce jour, supérieures à 1 milliard de milliards d'années !
©collaborationNemo3
2010 
Création de la plateforme PRISNA
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PRISNA (Plateforme Régionale Interdisciplinaire de Spectroscopie Nucléaire en Aquitaine) est une plateforme de mesures de très faibles niveaux de radioactivité? implantée au CENBG depuis 2009. Elle est née d’une collaboration interdisciplinaire entre des laboratoires de recherche bordelais travaillant sur les mesures de spectrométrie gamma bas bruit de fond dans différentes disciplines : physique du neutrino, océanographie, archéométrie, datation et recherche de fraudes, environnement. Elle héberge plusieurs détecteurs Germanium de très haute sensibilité (inférieure à 0,05 Bq/kg pour les chaînes radioactives naturelles de l’Uranium 238 et du Thorium 232) ainsi qu’un équipement de mesure d’émanation du Radon très sensible (quelques dizaines d’atomes de Radon 222 par mètre carré). Grâce à sa polyvalence pour la métrologie des radio-isotopes à l’état de traces, elle a permis entre autres de sélectionner de nombreux matériaux pour les expériences SuperNEMO et JUNO en physique du neutrino.
Légende de l'illustration : Photo panoramique de l’intérieur de la plateforme PRISNA implantée sur le site
Plateforme PRISNA
Plateforme PRISNA: Photo panoramique de l’intérieur de la plateforme PRISNA implantée sur le site
©cenbg
2010
Construction, intégration et mise en route du calorimètre SuperNEMO
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2010 
Création de PRISNA-Prestations : mesure de la radioactivité dans l’environnement
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2010
Marianne Lemoine-Goumard obtient une ERC « starting grant » pour son projet P-WIND
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Marianne Lemoine-Goumard obtient une ERC "starting grant" pour son projet P-WIND (Cosmic-ray accelerator and their relation to pulsar wind nebulae)
Accumulation du manganèse dans l’appareil de Golgi des neurones à dopamine
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Mise en évidence de l’accumulation du manganèse dans l’appareil de Golgi des neurones à dopamine par nanosonde de rayonnement synchrotron et implication dans l’étiologie de la maladie de Parkinson.
Etude des processus de diffusion dans le combustible nucléaire et dans les différents matériaux liés à son conditionnement
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2011
Prix de thèse SF2A, 2011 (société française d’astronomie et d’astrophysique) pour Marie-Hélène Grondin
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Médaille de Bronze du CNRS pour Marianne Lemoine-Goumard
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2011 
Les équipes du CNAB rejoignent le CENBG et créent les groupes RADEN et ICS
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Mesure de l’angle de mélange Theta13 avec l’expérience Double Chooz
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2012
AIFIRA : Mise en service de la microsonde nucléaire dédiée à l’irradiation d’échantillon biologique en dose contrôlée
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2013
Prix Jeune Chercheur Saint Gobain de la SFP pour Pauline Ascher
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2014 
Calculs au-delà du champ moyen pour des noyaux de masse impaire
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2015 
Radioactivité 2-protons de 67Kr à RIKEN qui remet en question les modèles théoriques
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Production du catalogue général des sources détectées par le télescope Fermi-LAT et des catalogues par classe d’objets astronomiques
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Depuis le décollage en 2008 du télescope spatial Fermi, le nombre de sources connues émettrices dans la gamme des rayons gamma a considérablement augmenté. Un catalogue de l’ensemble des sources détectées par le Fermi-LAT est publié régulièrement pour tenir compte de l’accroissement de la signification statistique. Par ailleurs, des catalogues correspondant à des classes d’objets particuliers (pulsars, noyaux actifs de galaxies, restes de supernovæ, …) sont élaborés. Ces catalogues constituent des références pour l’ensemble des communautés d’astrophysique.
Légende de l'illustration : Figure extraite de The Astrophysical Journal Supplement Series, Volume 218, Issue 2 (2015)
Carte du ciel Fermi-LAT
Carte du ciel Fermi-LAT: Depuis le décollage en 2008 du télescope spatial Fermi, le nombre de sources connues émettrices dans la gamme des rayons gamma a considérablement augmenté. Un catalogue de l’ensemble des sources détectées par le Fermi-LAT est publié régulièrement pour tenir compte de l’accroissement de la signification statistique. Par ailleurs, des catalogues correspondant à des classes d’objets particuliers (pulsars, noyaux actifs de galaxies, restes de supernovæ, …) sont élaborés. Ces catalogues constituent des références pour l’ensemble des communautés d’astrophysique.
©CollaborationFermi-LAT
2017 
Visualisation des métaux endogènes dans les synapses
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Grâce à une résolution spatiale sans précédent (25 nm) atteinte sur la ligne de nano-imagerie ID16A de l'installation de rayonnement synchrotron (ESRF), la distribution des métaux biologiques a été décrite pour la première fois à l’échelle de la synapse neuronale. Ces résultats indiquent un rôle nouveau du cuivre et du zinc dans la plasticité morphologique des synapses, par interaction avec les protéines du cytosquelette F-actine et tubuline.
Légende de l'illustration : Imagerie de fluorescence X induite par rayonnement synchrotron de la distribution du zinc et du cuivre dans un compartiment post-synaptique.
Imagerie de fluorescence X induite par rayonnement synchrotron de la distribution du zinc et du cuivre dans un compartiment post-synaptique. 2017
Imagerie de fluorescence X induite par rayonnement synchrotron de la distribution du zinc et du cuivre dans un compartiment post-synaptique. 2017: Grâce à une résolution spatiale sans précédent (25 nm) atteinte sur la ligne de nano-imagerie ID16A de l'installation de rayonnement synchrotron (ESRF), la distribution des métaux biologiques a été décrite pour la première fois à l’échelle de la synapse neuronale. Ces résultats indiquent un rôle nouveau du cuivre et du zinc dans la plasticité morphologique des synapses, par interaction avec les protéines du cytosquelette F-actine et tubuline.
©RichardOrtega
2018
Prix Joliot-Curie de la SFP pour Stéphane Grévy
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2018 
Description de la brisure de la symétrie d’isospin dans le cadre du modèle en couches
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Il s’agit du développement d’un formalisme microscopique dans le cadre du modèle en couches nucléaire permettant la description de la brisure de la symétrie d’isospin dans les états nucléaires avec une grande précision pour de nombreuses applications. Une étude approfondie a été menée sur l’émission de proton et l’émission gamma retardées par l’émission bêta. En particulier, une nouvelle méthode pour déterminer la valeur de l’impureté en isospin dans les états isobariques analogues a été proposée. Finalement, des calculs alternatifs de la correction nucléaire aux transitions bêta de type Fermi 0+->0+ (due à la brisure de symétrie d'isospin) ont été effectués. Ces corrections sont indispensables pour les tests des symétries fondamentales du Modèle Standard (l’hypothèse de courant vectoriel conservée et de l’unitarité de la matrice de Cabibbo-Kobayashi-Maskawa).
Légende de l'illustration : Correction nucléaire aux transitions bêta de type Fermi 0+->0+ due à la brisure de symétrie d'isospin.
Capture PRC97 deltaRO
Capture PRC97 deltaRO: Description de la brisure de la symétrie d'isospin dans le cadre du modèle en couches
©Xayavong
2020
Premières mesures précises de sections efficaces de capture par la méthode de substitution
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Une réaction induite par neutron forme un noyau intermédiaire, dit composé, avant de se désexciter en fissionnant, ou en émettant des gammas ou un neutron. L’utilisation d’une réaction nucléaire alternative peut permettre de former le même noyau composé, et donc d’accéder à des propriétés nucléaires autrement difficile d’accès. Cependant, certains effets quantiques diffèrent entre les noyaux composés formés, ce qui peut fausser grandement certaines observables comme la section efficace de capture.
Légende de l'illustration : Sections efficaces de capture et de fission dans le Plutonium 239.
Sections efficaces de capture et de fission dans le Plutonium 239. 2020
Sections efficaces de capture et de fission dans le Plutonium 239. 2020: Une réaction induite par neutron forme un noyau intermédiaire, dit composé, avant de se désexciter en fissionnant, ou en émettant des gammas ou un neutron. L’utilisation d’une réaction nucléaire alternative peut permettre de former le même noyau composé, et donc d’accéder à des propriétés nucléaires autrement difficile d’accès. Cependant, certains effets quantiques diffèrent entre les noyaux composés formés, ce qui peut fausser grandement certaines observables comme la section efficace de capture.
©BeatrizJurado
2018 
Première accélération d’ions multi – MeV à partir de l’interaction d’un laser intense de 1µm de longueur d’onde sur un jet de gaz dense
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Mesure test de WISArD donnant la 3e meilleur limite mondiale sur l’existence de courant scalaire de l’interaction faible
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2019
Mise en évidence de modes de fission dans la matière nucléaire riche en protons
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2020
Médaille de bronze du CNRS pour Pauline Ascher
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Geant4-DNA permet la modélisation de l’induction des dommages directs et indirects précoces et tardifs
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