IJCLab

Chronologie

Fondé en 2020, le Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie, ou IJCLab, est une unité mixte de recherche CNRS/Université Paris Saclay/Université de Paris. Il est issu de la fusion de cinq laboratoires (CSNSM, IMNC, IPNO, LAL et LPT) qui partagent une histoire commune, liée à la création puis au développement du campus de la Faculté des Sciences d’Orsay dans les années 50. IJCLab est centré sur le domaine de « la physique des deux infinis » et de leurs applications, avec toute la richesse des thématiques qui constituent cette physique. Il est établi à Orsay.

1954
1954
Deux accélérateurs voient le jour
+
Le Ministère de la recherche accorde des financements pour la construction de deux accélérateurs : l’un pour Irène Joliot-Curie à l’Institut du radium et l’autre à l’École normale supérieure d’Yves Rocard. Le premier sera un synchrocyclotron fabriqué par Philips, installé à Orsay dans le cadre de l'extension de la Faculté des sciences de Paris qui deviendra le bâtiment 103 de l’IPN, puis un bâtiment de l'Institut Curie.
1955
1955-1958
Construction du LAL à Orsay
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Construction du Laboratoire de l’accélérateur linéaire à Orsay pour donner aux scientifiques un accélérateur d’électrons, sous l’impulsion du professeur Yves Rocard, directeur du laboratoire de physique de l’École normale supérieure à Paris.
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Création d’un cadre d’ingénieurs accélérateurs et d’étude de 3e cycle universitaire à l’institut du Radium puis à Orsay.
1956
mars-56
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Fondation du Centre d’Orsay. Les premiers bâtiments sortent de terre : le 102, 103 (futur synchro cyclotron d’Orsay, utilisé ensuite par le Centre de protonthérapie), le bât 200 de l’accélérateur linéaire du LAL, qui marquent le début de l’aventure de la Faculté des sciences d’Orsay.
1956
Création officielle du LAL et de l’IPN
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17-mars-56
+
Décès d’Irène Joliot-Curie à 58 ans d’une leucémie.
1957
Les premiers physiciens arrivent à l’IPN
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Créations des services techniques, accélérateur, mécanique, bureau d’étude, électronique et radioprotection.
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Déménagement à l'IPN du cyclotron du Collège de France et premier faisceau interne délivré par le synchrocylotron de 160 MeV.
1959
Le laboratoire de Physique Théorique des Hautes Énergies (LPTHE), préfiguration du LPT, emménage à Orsay
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Ce laboratoire avait été créé en 1952 par Maurice Levy, âgé de 30 ans, tout juste entré au sein du Laboratoire de physique de l'ENS dirigé par Yves Rocard.
1962
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Naissance du CSNSM, initialement « Centre de Spectrométrie Nucléaire et de Spectrométrie de Masse », renommé en 2013 « Centre de Sciences Nucléaires et de Sciences de la Matière »
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L'anneau de collision AdA (anello di accumulazione) construit à Frascati près de Rome, en Italie est transporté à Orsay au LAL pour y observer des collisions entre électrons et positrons. Un accélérateur linéaire d'électrons de 1,3 GeV est construit, avec une énergie portée à 2,3 GeV en 1968.
Légende de l'illustration : L'anneau de collision AdA, construit à Frascati, en Italie, est transporté à Orsay en 1962 pour effectuer les premières collisions en électrons et positrons.
© L. Bonolis/2011
1965
1965-1975
+
Le LAL construit et met en service le premier anneau de collisions à fonctions séparées (focalisation et déviation), appelé Anneau de Collision d'Orsay ou ACO. Il servira à étudier les propriétés des mésons rho, phi et omega.
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Le Centre d’Orsay devient la Faculté des Sciences d’Orsay de l’Université de Paris puis plus tard en 1971, l’Université Paris-XI, puis en 2007 l'Université Paris-Sud et depuis le 1er janvier 2020, l’Université de Paris-Saclay.
1966
1966-1968
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Des membres du LPTHE Orsay (futur LPT) créent le LPTHE sur le campus de Jussieu, le Laboratoire de Physique Mathématique et Théorique de Montpellier et l'Institut Non-Linéaire de Nice.
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Conception par Loup Verlet (LPT), de l'algorithme de simulation numérique qui porte son nom en dynamique moléculaire et qui participe à un renouveau de la physique théorique des liquides et des phases fluides denses.
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L'institut de Physique Nucléaire prend son nom d'IPN Orsay, où l'accélérateur CEV (Cyclotron à énergie variable) est installé.
1969
1969-1972
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Dominique Vautherin (IPN) participe à la conception de potentiels effectifs décrivant l'interaction forte entre deux nucléons (protons et neutrons), permettant de décrire la structure de tous les noyaux, des plus légers au plus lourds, ainsi que leur dynamique.
1970
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L'IPN met ensemble deux machines accélératrices (Linac et cyclotron) pour former l'accélérateur ALICE, capable pour la première fois au monde d'obtenir un faisceau de krypton d'énergie suffisante pour pénétrer dans des noyaux lourds allant jusqu'à l'uranium
Légende de l'illustration : Le LINAC injecteur d'ALICE, à Orsay en 1969, actuellement exposé sur la pelouse du campus. Il est classé monument historique en 1987.
© CNRS/IJCLab Orsay
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Installation à l'IPN de l'accélérateur Le Linac RF.
1970-1990
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Plusieurs chercheurs du LPT (B. D'Espagnat, R. Omnès, F. Lurçat) affinent les concepts de la mécanique quantique afin de mieux en comprendre les conséquences épistémologiques.
1971
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Installation à l'IPN de l'accélérateur Accélérateur Tandem et arrivée du Tandem « Accélérateur Van De Graff de 10 MeV au bâtiment Empereur actuel bâtiment 109 abritant aujourd’hui ALTO.
1971-1975
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Etudes du rayonnement synchrotron à ACO
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Popularisation en France du modèle des quarks par l'équipe des "quarkistes" du LPTHE, permettant de décrire les hadrons, des états de plusieurs quarks liés par l'interaction forte
1972
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C. Bouchiat, J. Illiopoulos et P. Meyer (LPT) montre que le quark charmé, postulé récemment pour expliquer la rareté de certaines désintégrations des mésons étranges, permet également d'aboutir à une théorie satisfaisante sur le plan de ses symétries mathématiques (théories sans anomalie)
Légende de l'illustration : Les résultats obtenus de SLAC et Brookhaven (Etats-Unis) montrant l'existence du quark charmé.
© 1974 SLAC/Brookhaven
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Certains physiciens du LPTHE Orsay vont créer le Laboratoire de Physique Théorique de l'ENS
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Installation à l'IPN de l'accélérateur CEV + LINAC, les deux couplés formant Alice Tandem.
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L'IPN met en évidence une nouvelle classe de réaction, les transferts très inélastiques : deux noyaux en collision peuvent rester "soudés" pendant un temps très bref pendant lequel ils échangent des protons et des neutrons avant de se séparer.
Légende de l'illustration : Les différents processus de collision en fonction du moment angulaire relatif des noyaux incidents.
© 2011 IPN
1973
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Le LAL construit en collaboration avec le CEA et l'Ecole Polytechnique la chambre à bulles Gargamelle, qui met en évidence des courants neutres faibles, essentiels pour réunir interactions électromagnétique et faible.
Légende de l'illustration : Gargamelle : les premiers courants neutres.
© 1973-2021 CERN
1974
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Mise en route du premier dispositif ISOL en fonctionnement à Orsay basé sur l'utilisation d'un ensemble cible-source installé en ligne avec le faisceau synchrotron ISOCELE par l'IPN et le CSNSM.
1975
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Une équipe du CSNSM découvre au CERN que le sodium ne suit pas les règles de stabilité prédites quand le nombre de neutrons varie ("nombres magiques"), remettant en cause le modèle en couches loin de la stabilité, avec des impacts pour l'astrophysique.
Légende de l'illustration : Mesure de masse pour le sodium au CERN.
© 1975 CERN
1976
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Mise en service (LAL) de l'anneau de stockage et de collision DCI pour la physique des particules et en tant que source de rayons X pour le Laboratoire pour l'utilisation du rayonnement électromagnétique (LURE).
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Création du Laboratoire de Physique des Particules d'Annecy le Vieux sous l'impulsion d'une équipe de physiciens des hautes énergies de l'IPN.
1978
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Construction par le CSNSM d’un implanteur d’ions : IRMA dont la tension est ajustable de 5 à 190 kV. Il permet d’accélérer presque tous les éléments grâce à une source d’ions de type Bernas-Nier. (RA 2007 -2009 p112).
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Le CSNSM en collaboration avec le Laboratoire Aimé-Cotton observe pour la première fois les raies optiques du francium, en dépit de l'extrême rareté de cet élément du fait que tous ses isotopes sont radioactifs.
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Des chercheurs du CSNSM mettent au point une méthode permettant de compter atome par atome un isotope du beryllium présent dans une carotte de glace de l'Antarctique, permettant d'atteindre de très grande sensibilité.
1980
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Des théoriciens de l'IPN participent à l'élaboration du "potentiel de Paris" décrivant l'interaction forte entre deux nucléons (proton et/ou neutron).
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Des physiciens d’Orsay fondent le GANIL (Grand Accélérateur National d’Ions Lourds) à Caen.
1983
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Des chercheurs du LAL participent à l'expérience UA2 au CERN en construisant un détecteur de traces au centre de l'expérience, qui aboutit à la découverte des bosons W et Z vecteurs de l'interaction faible.
Légende de l'illustration : Le détecteur central de l'expérience UA2.
© 1981-2022 CERN
1983-2001
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Participation du LAL à la construction et à l'exploitation des expériences ALEPH et DELPHI au CERN.
1985
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Le LAL et le LURE (Laboratoire pour l'utilisation du rayonnement électromagnétique) deviennent deux entités distinctes. Le LURE continue à exploiter l’accélérateur, ACO et DCI, en particulier pour le rayonnement synchrotron, tandis que le personnel du LAL participe de plus en plus à des expériences internationales hors du site d'Orsay.
1986
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Des chercheurs du CSNSM participent à l'analyse de micrométéorites collectés dans les glaces arctiques et antarctiques pour retirer des informations sur le système solaire primitif.
1987
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ARAMIS, un accélérateur de 1,8 MV conçu et construit par le CSNSM, est mis en place.
1988
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Dans le cadre de recherches sur la fusion nucléaire contrôlée, une collaboration internationale menée par l'IPN et le LPGP mesure pour la première fois le ralentissement de faisceaux d'ions lourds par un plasma d'hydrogène
1989
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Les équipes du LAL participent à deux expériences du CERN (Aleph et Delphi) qui montrent qu'il n'existe que trois types différents de neutrinos légers, qui jouent un rôle essentiel en physique des particules comme en cosmologie.
Légende de l'illustration : Le détecteur ALEPH en 1988. Au premier plan de gauche a droite, Jacques Lefrancois (LAL), Jack Steinberger, Lorenzo Foa et Pierre Lazeyras. ALEPH contenait en son centre une chambre à projection temporelle - la plus grande du monde pendant des années - qui lui permettait de déterminer la direction et les impulsions des particules chargées avec une précision extrême. L'expérience est aussi devenue célèbre pour son logiciel novateur de visualisation des collisions de particules.
© 1988-2022 CERN (Licence: CC-BY-SA-4.0)
1989-1995
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Entrée du LAL dans les expériences Themistocle et Celeste (étude des sources de photons de haute énergie).
1990
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Une équipe de l'IPN, qui intégrera ensuite l'IMNC, développe un système d'imagerie rapide et quantitatif, à présent commercialisé, pour mesurer la présence d'espèces biologiques marquées par des isotopes radioactifs au sein de tissus biologiques.
1990-1995
+
Participation du LAL à EROS et EROS-2, des expériences de recherche de matière sombre sous forme d'objets stellaires, observables par des effets de microlentilles gravitationnelles.
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A partir de 1990, le LAL participe aux expériences NEMO, NEMO2, NEMO3 et SUPERNEMO installées au Laboratoire Souterrain de Modane pour étudier la désintégration beta sans émission de neutrinos que pourraient connaître certains noyaux atomiques si les neutrinos sont leur propres antiparticules (neutrinos dits de Majorana).
1992
+
L'IPN réalise pour la première fois l'accélération à des énergies élevées d'ions fullerènes regroupant 60 atomes de carbone. Des faisceaux d'agrégats métalliques sont obtenus l'année suivante, avec des applications à l'étude des propriétés de matériaux irradiés.
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Les premières collisions électron-proton se produisent à HERA (Hambourg). Ces collisions profondément inélastiques sont étudiées par l'expériences H1 pour comprendre la structure du proton. Le LAL participe à cette expérience H1 jusqu'à son arrêt en 2007.
1994
+
Installation à l'IPN de l'accélérateur AGOR (cyclotron supraconducteur). Il sera envoyé à KVI (Gronigen, Pays Bas) en 1996.
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Mise en évidence par le CSNSM de voies discrètes de désexcitation des bandes superdéformées dans les noyaux de 194Hg et 194Pb recherchées depuis de nombreuses années et obtenues grâce à une étude concertée de EUROGAM2 et GAMMASHERE.
Légende de l'illustration : L'expérience Eurogam2.
© 1994 IPN
1995
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Le superordinateur APE100, fruit d'une collaboration européenne entre physiciens et ingénieurs, est exploitée par les chercheurs du LPT pour simuler l'interaction forte (QCD sur réseau). Il se poursuivra avec les superordinateurs APEMille et APENExt jusqu'en 2008.
Légende de l'illustration : Une puce équipant l'ordinateur APENEXT.
© 2004 R. Tripiccione/APENEXT
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Grâce à INDRA, un équipement de détection contenu spécialement conçu pour l'étude de la matière nucléaire chaude, une collaboration comprenant une équipe de l'IPN met en évidence pour la première fois le phénomène de vaporisation des noyaux à une température équivalente à 90 milliards de degrés.
Légende de l'illustration : Le détecteur INDRA.
© Michel Desaunay/CNRS
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Le quark top, le sixième quark et le plus lourd du Modèle Standard, est découvert au Tevatron auprès des expériences CDF et D0, à laquelle le LAL a participé pendant environ dix ans.
1996
1996-2018
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Les physiciens du LAL participent à l'expérience satellite ESA Planck qui a permis d’entrer dans l'air de précision en cosmologie en cartographiant le fond diffus cosmologique avec une résolution jamais atteinte. Le LAL avait la responsabilité de l'ordinateur de bord. La collaboration Planck a reçu le Prix Gruber de Cosmologie 2018.
Légende de l'illustration : Vue d'artiste de Planck.
© ESA-Planck
1997
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Premier calcul des pertes d'énergie des quarks et des gluons quand ceux-ci traversent la matière nucléaire (LPT).
1998
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L'expérience CP-LEAR, située au CERN et à laquelle participe le CSNSM, étudie le mélange entre mésons neutres étranges et confirme expérimentalement que la symétrie par inversion du temps n'est pas satisfaite par le Modèle Standard de la physique des particules.
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Installation de PARRNe (Production d’Atomes Radioactifs Riches en Neutrons) au Tandem IPN.
1999
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Des chercheurs en radiochimie de l'IPN mettent au point une céramique très peu soluble et résistante aux rayonnements, capable d'immobiliser certains éléments radioactifs à vie longue, produits dans les centrales nucléaires en vue de leur stockage à très long terme.
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Le LPTHE Orsay est renommé Laboratoire de Physique Théorique d'Orsay, au moment où un groupe de cosmologie est créé sous l'impulsion de Pierre Binetruy, qui fondera par la suite le laboratoire APC.
1999-2008
+
Les physiciens du LAL participent à l'expérience BaBar (Stanford, Etat-Unis), qui mesure avec une grande précision l'asymétrie particule-antiparticule dans les désintégrations du quark b, en parfait accord avec les attentes du Modèle Standard. Un prix Nobel de physique est décerné en 2008 en lien avec ces études, menées également par l'expérience Belle au Japon (devenue Belle II et dans laquelle IJCLab est impliqué).
Légende de l'illustration : Le détecteur BaBar en réparation à SLAC.
© SLAC
+
L'expérience NA48 au CERN, dans laquelle le LAL est impliqué, étudie les désintégrations de mésons étranges et prouve sans ambiguïté une forme particulière d'asymétrie entre particules et antiparticules appelées violation de CP directe.
2000
+
Naissance de la Division Accélérateurs de l'IPN qui participe à la construction d'accélérateurs pour SPIRAL 1 (GANIL) et LHC (CERN).
2001
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Une société civile appelée SOLEIL reprend en les développant les expériences du LURE sur le rayonnement synchrotron.
2003
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En décembre, le LURE cesse l’exploitation de ses deux synchrotrons (DCI et SuperACO) et de son accélérateur d’électrons, le Linac. Le démantèlement de l’accélérateur linéaire commence. Il va durer entre cinq et dix ans.
2003-2020
+
Participation de la Division Accélérateurs de l'IPN aux projets ESS (Source de neutrons de spallation, Lund, Suède), MYRRHA (retraitement de déchets nucléaires), SPIRAL2 (au Grand Accélérateurs National d'Ions Lourds, Caen).
2004
+
Démarrage de l'observatoire AUGER, qui étudie les rayons cosmiques de très hautes énergie en Argentine.
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Début de la construction de la plateforme Supratech de l'IPN, consacrée à la R&D sur ​​les cavités supraconductrices des futurs accélérateurs de particules de haute énergie et de forte puissance.
Légende de l'illustration : La plateforme Supratech.
© 2004 IPN
+
Application de la physique statistique à la compréhension du trafic sur internet et à la propagation des épidémies (LPT).
2005
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Installation à l'IPN de l'Accélérateur linéaire ALTO.
2006
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L’unité Imagerie et Modélisation en Neurobiologie et Cancérologie (IMNC) réunit des biologistes, des physiciens et des médecin, dans un même cadre et autour de questions sur la complexité du civant, notamment en neurosciences et cancérologie.
+
En juin 2006, le LAL fête son cinquantenaire en présence de personnalités scientifiques.
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Développement des premiers faisceaux radioactifs sur ALTO (IPN).
Légende de l'illustration : Une ligne de la plateforme ALTO.
© 2006 IPN
2007
2007-2017
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Le LAL fabrique plus de 800 coupleurs de puissance pour l'accélérateur à électron libres XFEL situé près de Hambourg.
2009
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Modélisation des interactions entre cellules tumorales et entre cellules tumorales et cellules saines du substrat (IMNC).
mars-09
+
Début de la phase d’exploitation de la plateforme JANNuS (Jumelage d’Accélérateurs pour les Nanosciences, le Nucléaire et la Simulation) du CSNSM, unique au monde par ses possibilités de co-irradiation associées à une observation in situ et en temps réel à l’échelle atomique, et ouverte aux utilisateurs extérieurs.
+
Le groupe physique nucléaire du CSNSM s’investit dans le Super Spectromètre Séparateur S3 de SPIRAL2 (GANIL, Caen).
2010
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Le laboratoire IMNC bénéficie d'une Implantation regroupée dans un Institut de Biologie (IBAIC) de de la faculté des sciences d’Orsay.
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Premières prises de données auprès de l'expérience LHCb. Le LAL s'implique dans la construction de l'expérience LHCb au CERN et dans l'analyse de ses résultats, pour étudier les désintégrations du quark b, mieux comprendre l'asymétrie entre matière et antimatière et peut-être identifier des signes de phénomènes au-delà du Modèle Standard de la physique des particules.
2011
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Participation de l'IMNC à la production du logiciel de simulation Monte Carlo pour des applications médicales GATE (Geant4 Application for Tomographic Emission).
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Une équipe de physiciens, dont certains du CSNSM, découvrent dans des isotopes d’étain, des états correspondant à la brisure de trois paires de neutrons situés sur la même orbite. De tels états étaient prédits par le modèle nucléaire en couches dans les noyaux sphériques, mais n’avaient jamais été mis en évidence expérimentalement.
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Création du réseau de laboratoires P2IO qui structure la recherche entre les laboratoires menant des recherches sur la physique des deux infinis sur le périmètre Orsay-Saclay-Palaiseau. Il renforce les collaborations entre les cinq laboratoires qui constitueront IJCLab.
+
Les équipements ThomX (source de rayons X compacte de 45 keV) du LAL et Andromède (plateforme interdisciplinaire constituée d'un accélérateur 4 MV et d'une source d'ions atomiques et moléculaires) de l'IPN, sont financés.
2012
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Description de l’activité métabolique et neuronale du cerveau in vivo par le développement de l’imagerie optique à large champ (IMNC).
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Grâce à XMM-Newton, le satellite européen d’astronomie en rayons X, des chercheurs du CNRS et du CEA ont découvert une nouvelle source de rayons cosmiques. Il s’agit de la première découverte d’une source majeure de rayons cosmiques de basse énergie en dehors du système solaire. Les rayons cosmiques découverts sont hadroniques, c’est-à-dire constitués en grande majorité de noyaux d’atomes.
2013
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Découverte du boson de Higgs au CERN par les expériences ATLAS et CMS. L'équipe du LAL a développé le calorimètre à argon liquide de l'expérience ATLAS au CERN et contribué à la découverte de cette pièce manquante du Modèle Standard, qui est l'objet du prix Nobel de Physique 2013.
Légende de l'illustration : Le premier détecteur interne bouchon d'ATLAS après son insertion à l'intérieur de son cryostat d'argon liquide.
© CERN/Claudia Marcelloni/Max Brice
sept.-13
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Le label “site historique” de la Société Européenne de Physique (EPS) est décerné au complexe LAL-LURE. Deux plaques sont dévoilées au cours de la cérémonie du 13 septembre 2013, par le président de l'EPS et le vice-président de la Société Française de Physique, à l’occasion de la conférence Bruno Touschek Memorial Lectures organisée par le LAL.
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Démonstration de la faisabilité d’une sonde semi-conducteur pixelisée implantée dans un cerveau pour la mesure cinétique de radiotraceurs beta chez l’animal (IMNC).
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Le nouveau séparateur d’ions de recul SHELS (Separator for Heavy Element Spectroscopy) a transmis son premier faisceau de particules alpha à Dubna en Russie. Ce résultat représente l’aboutissement pour le CSNSM de sept années de travail menées au travers de la collaboration GABRIELA.
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Une équipe du CSNSM a découvert un comportement exotique très surprenant du 138Nd, en rotation rapide et de forme ellipsoïdale : il peut changer soudainement d’axe de rotation, passant de l’axe court à l’axe intermédiaire de l’ellipsoïde. L’étude des excitations à hauts spins dans les noyaux s’avère ainsi être une méthode prometteuse pour comprendre les systèmes quantiques mésoscopiques.
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Début du chantier du centre de calcul "Virtual Data" qui regroupe des serveurs pour de nombreux laboratoires du campus d'Orsay.
2015
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L'IMNC développe un imageur positon pour guider le chirurgien dans la définition des marges de résection tumorale. La plateforme PIMPA, outil de pointe destiné à l’imagerie optique non linéaire chez le petit animal, est créée.
Légende de l'illustration : Système d'imagerie gamma compact.
© IMNC
2016
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Les soixante ans du LAL et de l'IPN sont célébrés tout au long de l’année.
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Des physiciens du CSNSM se voient attribuer le 1er prix du JINR 2015 dans la catégorie Instruments and Methods pour la construction du séparateur cinématique (filtre de vitesse) SHELS (Separator for Heavy Element Spectroscopy).
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Dans le cadre du projet de recherche et développement COCOTE (COmpact COmpton TElescope), un prototype de télescope gamma développé en partie au CSNSM, est lancé dans la haute atmosphère afin de tester les détecteurs dans des conditions environnementales représentatives de celles en orbite terrestre.
2017
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La collaboration Ligo-Virgo détecte pour la première fois les ondes gravitationnelles issues de la fusion de deux trous noirs, peu de temps après les premières observations de l'observatoire Ligo. Depuis 1990, le LAL est fortement impliqué dans la construction, l'exploitation et l'analyse des résultats de l'interféromètre Virgo, installé à Pise. L'observation d'ondes gravitationnelles est le sujet du prix Nobel 2017.
Légende de l'illustration : Vue aérienne de Virgo en direction du nord.
© Virgo Collaboration
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Une équipe interdisciplinaire de chercheurs à laquelle participe le CSNSM procède à la première étude systématique en laboratoire de la matière organique provenant de poussières interplanétaires exceptionnelles, les micrométéorites ultra-carbonées.
2018
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L'IMNC fait la preuve de concept de la radiothérapie par mini faisceaux de protons et met au point des méthodes d'imagerie du débit sanguin cérébral sur des modèles murins de l’obésité.
2020
2020
Création d’IJCLab
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Fusion des 5 laboratoires de la vallée d'Orsay (CSNSM, IMNC, IPN, LAL, LPT) pour créer IJCLab, le Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie.
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