Mise en service d’ORION (Organic Interceptor of Neutrons), conçu dans le cadre d’une collaboration entre le GANIL et le CEA Bruyères-le-Châtel. Emblématique de la première génération des grands ensembles de détections exploités au GANIL, il était dédié à l’étude des noyaux chaux produits lors de collisions nucléaires. Le détecteur permettait la mesure du nombre de neutrons émis dans leur désexcitation au moyen d’un grand volume de scintillateur liquide dopé au gadolinium (5000 litres) couplés à des photomultiplicateurs.