Tout au long de cette décennie, de nouvelles approches innovantes voient le jour pour l’imagerie médicale. Quelques exemples sont présentés ici. A Nantes, en 2012, c’est la mesure de la résolution angulaire de l’imagerie à 3 photons avec XEMIS (Xenon Imaging medical system) version 1 (2° à 1 MeV) et le lancement de la construction de la caméra XEMIS 2 pour imager de petits animaux.
A Orsay en 2013 se met en place un transfert vers l’industrie de l’imageur TRECAM (Tumor Resection CAMera) avec la société allemande LITEF (filiale de Northrop Gruman), dans le cadre d’un accord impliquant également Strasbourg. Egalement cette année-là à Orsay, on démontre la faisabilité d’une sonde semi-conducteur pixelisée (PIXSIC pour PIXellated Sonde IntraCérébrale) implantée dans un cerveau pour la mesure cinétique de radiotraceurs beta chez l’animal vigile. En 2015, l’IMNC et le LAL développent un système d’imagerie miniaturisé basé sur la détection directe de positons, spécifiquement conçu pour accélérer le processus de recherche in situ de résidus tumoraux radiomarqués.
En 2019 à Marseille, mise au point d’une méthode de suivi de l’évolution des tumeurs in vivo : cette technique d’imagerie X à très faible dose a permis à des biologistes de suivre pendant plusieurs mois et sans effets secondaires l’évolution de tumeurs chez des souris. Une prouesse rendue possible par la collaboration du CPPM avec l’Institut de Biologie du Développement de Marseille (IBDM).