ESS adopte la technologie IN2P3

En 2009, le linac de SNS à Oakridge, mis en service en 2006, produisait ses premiers faisceaux de protons de 1 GeV à puissance nominale (1.4 MW de façon continue) et devenait ainsi l’accélérateur le plus puissant du monde. Cette même année était prise la décision de construire à Lund, en Suède, une source de neutrons encore plus puissante capable de produire des faisceaux de protons de 5 MW à 2 GeV : l’ESS (European Spallation Source). Fortes de leur plateforme technologique SUPRATECH, récemment mise en service en 2006 à l’occasion de la construction de SPIRAL2, les équipes de l’IPN Orsay vont s’associer à cette initiative dès 2010. Le CEA et l’IN2P3 entrent ainsi officiellement dans le projet en 2013, en s’engageant à concevoir et construire une très large partie de l’accélérateur.
L’IPN prendra en charge toute la partie intermédiaire du linac (90 – 220 MeV), composée de cavités supraconductrices de type ‘Spoke’, dont il validera le premier prototype de cryomodule en 2018 en collaboration avec l’Université d’Uppsala. Dans la continuité d’ESS, les expertises des équipes françaises seront à nouveau sollicitées pour participer au projet PIP-II (Proton Improvement Plan II, visant à moderniser le complexe accélérateur de Fermilab aux Etats-Unis), pour lequel les équipes de l’institut contribueront à partir de 2019 sur la partie ‘spoke’ du nouveau linac de 800 MeV.

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