Les premières expériences de spectrométrie de masse menées au CSNSM permettent de démontrer que l’origine des éléments légers (Li, Be et B) est postérieure au Big Bang et qu’elle est liée au bombardement de la matière interstellaire par le rayonnement cosmique galactique.
En parallèle, le laboratoire s’implique également dans les premières études des poussières du régolithe lunaire, ramenées par le programme spatial américain APOLLO de la NASA. Deux découvertes importantes ont lieu : l’amorphisation de la surface des grains lunaires par l’irradiation ionique du vent solaire, et l’irradiation des grains par les ions lourds du rayonnement cosmique.