Les années 2010 voient la communauté scientifique se structurer autour de l’étude de l’impact de la radioactivité dans l’environnement. Ainsi, en 2010, le réseau Becquerel est créé par l’IN2P3, afin notamment de répondre aux préoccupations sociétales sur l’impact de la radioactivité naturelle et artificielle sur l’homme et l’environnement. En 2015, la ZATU (Zone Atelier Territoires Uranifères) est créée par l’INEE, il s’agit d’une approche inter-organismes et pluridisciplinaire qui vise à répondre à des grandes questions scientifiques en lien avec des enjeux sociétaux ancrés dans le territoire étudié : risque lié aux (TE)NORM – (Technologically Enhanced) Naturally Occurring Radioactive Materials – dans le domaine des faibles doses pour les socio-écosystèmes, et perception du risque. Il s’agit du premier observatoire de recherche radioécologique à long terme labellisé en Europe. En 2018, c’est la création de l’Observatoire Homme-Milieux de Fessenheim, suite à la décision de la fermeture de la centrale nucléaire.