A la Libération, de retour à Paris, rue Descartes, le laboratoire et Louis Leprince-Ringuet sont chargés par le Service de recherches de l’Aéronautique de travailler sur les rayonnements infrarouges et leurs applications militaires. A cette époque, le laboratoire n’avait pas encore de statut administratif. Son existence « officielle » n’aura lieu que quelques années plus tard, avec la nomination entre autres d’un directeur, de deux sous-directeurs et de quelques techniciens.