Suite à une première contribution de l’IPHC à la mise en route de l’expérience Belle II au Japon, l’IN2P3 rejoint officiellement la collaboration, avec pour but de découvrir la physique au-delà du modèle standard via des mesures ultra-précises dans le secteur des quarks b et c et des leptons tau.
Cette montée en puissance considérable permet à l’IPHC de rejoindre mi-2008 le cœur de l’activité de la grille LCG en passant au niveau Tier-2. Le laboratoire met alors à la disposition de la grille de calcul du LHC 640 cœurs Xeon 5420 et 240 To de stockage disque.
L’IPHC est aux côtés de Subatech l’un des deux laboratoires français chargés de la production des « Digital Optical Module » pour la collaboration KM3NeT que l’IPHC a rejoint dès ses débuts en 2004. Le DOM est le coeur des deux télescopes ORCA et ARCA construits par KM3NeT pour l’étude des neutrinos de haute énergie.
Le télescope ANTARES est composé de 12 lignes de détection et 900 modules optiques, chacun équipé de cartes électroniques frontales conçues à l’IReS/IPHC.
La Médaille de cristal du CNRS est décernée à Christine Hu-Guo, ingénieure en microélectronique, pour ses travaux sur les capteurs à pixels monolithiques CMOS destinés à la mesure des trajectoires de particules.
L’IReS relève le un défi technologie de concevoir et réaliser le nouveau dérouleur de bande de l’expérience ISOLDE au CERN, capable de déplacer une bande de Mylar sur 40 cm en 10 ms puis de s’arrêter avec précision et reproductibilité.
Création à l’IReS d’un groupe dédié à la mesure de radioactivité environnementale, le RaMsEs (Radioprotection et mesures environnementales). L’implication des radiochimistes permet de repousser les limites de détection dans des matrices complexes. Ce savoir-faire permet au laboratoire de s’impliquer par la suite dans plusieurs Zones ateliers et Observatoire Homme-milieu.
L’arrivée sur le marché des codes de simulation comme GEANT, MCNP ou TALYS combinés à la croissance fulgurante des moyens informatiques révolutionne la physique nucléaire en permettant de simuler des phénomènes rares ou complexes que les développements instrumentaux de l’IReS permettront de mesurer expérimentalement.
Entrée de l’IReS dans la collaboration OPERA. Le tracker est conçu et réalisé à Strasbourg sur la base de scintillateurs plastique. Il prendra des données jusqu’à la fin de l’expérience en 2012.