A la Libération, de retour à Paris, rue Descartes, le laboratoire et Louis Leprince-Ringuet sont chargés par le Service de recherches de l’Aéronautique de travailler sur les rayonnements infrarouges et leurs applications militaires. A cette époque, le laboratoire n’avait pas encore de statut administratif. Son existence « officielle » n’aura lieu que quelques années plus […]
Le laboratoire de L’Argentière n’est qu’à 1000m d’altitude. Pour améliorer l’étude des rayons cosmiques, il faut aller plus haut. À partir de 1942 commencent alors des travaux à l’Aiguille du Midi, à Chamonix, menés par Paul Chanson afin d’établir un laboratoire à 3600 mètres d’altitude. Parmi les difficultés : la foudre (l’intérieur du laboratoire était […]
Pendant l’occupation, l’Ecole polytechnique est démilitarisée et délocalisée à Villeurbanne. Un numerus clausus de 3% pour les juifs est alors imposé par le gouvernement de Vichy. Ces étudiants, appelés les « X-bis », sont tenus à l’écart des classements et sont soumis à un régime de brimades et d’exceptions. Louis Leprince-Ringuet accueillera au laboratoire de […]
Le laboratoire de L’Argentière-la-Bessée est construit. Il s’agit alors d’une simple cabane en bois nichée au cœur des Hautes-Alpes ! C’est entre les pôles d’un électroaimant (alimenté par l’usine d’aluminium Pechiney) que Louis Leprince-Ringuet y installe une chambre de Wilson, construite l’année précédente pour l’exposition du tout nouveau Palais de la Découverte à Paris.
Louis Leprince-Ringuet est nommé professeur à l’École polytechnique, située alors à Paris, rue de la montagne Sainte-Geneviève. Il crée à l’occasion un laboratoire de physique consacré à l’étude « des noyaux d’atome, des rayons cosmiques, [et à] la connaissance des particules fondamentales ». Ce sera le premier laboratoire de recherche de cette prestigieuse institution.
Le satellite LiteBird (Lite – pour « Light » – satellite for the studies of B-mode polarization and inflation from cosmic background radiation detection) vise à la détection des ondes gravitationnelles primordiales émises pendant la phase d’inflation cosmique (10-38 secondes après le début de l’Univers).
Pour profiter pleinement des faisceaux de SPIRAL2 phase 1 et de SPIRAL1, un hall pour l’étude des propriétés fondamentales de noyaux exotiques, basée sur la spectroscopie betan le piégeage et les techniques de spectroscopie laser, est motivé par une collaboration internationale d’une centaine de chercheurs. Des instruments de purification de très haute résolution mettront des […]
S3 (Super Separator Spectrometer) est un spectromètre dessiné pour les expériences avec les faisceaux d’ions lourds de très haute intensité du LINAG, l’accélérateur de SPIRAL2. Grâce au nouvel injecteur, les faisceaux d’ions de plusieurs centaines de microA offriront des opportunités uniques dans le domaine des noyaux super-lourds et de la symétrie d’isospin de l’interaction nucléaire. […]