En 1986 l’expérience E816 entame une nouvelle prise de données auprès de l’AGS à Brookhaven (USA), après avoir fonctionné sous le nom de PS191 au CERN. Cette expérience recherche les oscillations du neutrino muonique vers le neutrino électronique. Le LPNHE représente la moitié de l’effectif de cette collaboration regroupant également Brookhaven National Lab, l’université de […]
En parallèle à la mise à jour de la machine SppS qui décuplera la luminosité et donc la quantité de collisions pertinentes, les détecteurs UA et notamment UA2 reçoivent des améliorations pour poursuivre la prise de données. Les deux expériences vont en particulier rechercher le quark top, en vain malgré une annonce malencontreuse par Rubbia […]
En 1981 au CERN, un nouveau pas de complexité et de coût avait été franchi avec l’élaboration du projet LEP, anneau de collision électron-positon d’une énergie de 100 GeV dans le centre de masse. Du fait de ses dimensions extravagantes (avec sa circonférence de 27 km, le LEP reste avec son cousin et successeur le […]
Deux laboratoires se lancent dans la production de radio émetteurs gamma, l’IPNL (auprès du synchro-cyclotron) et l’ISN (auprès du cyclotron), pour des applications en médecine nucléaire : le diagnostic en cardiologie (par ex. via l’utilisation d’acide gras marqué au carbone 11 pour étudier le métabolisme du coeur, et des solutions de krypton 81m pour étudier […]
A Lyon, en 1986, un programme d’étude des interactions des agrégats d’hydrogène Hn+ avec des feuilles minces se met en place : étude de l’explosion coulombienne, du ralentissement, des distributions de charges, de l’émission d’électrons secondaires… On atteint 100 keV/atome dès 1992. Ces nouveaux projectiles sont en vogue, ils vont faire des émules, notamment lors […]
L’expérience UA2 auprès du SPS du CERN observe pour la première fois la production de jets de particules énergétiques à grand angle dans les collisions proton-antiproton. C’est après les premières indications aux ISR par la collaboration CERN-Saclay-Zurich conduite par Michel Banner (Saclay), la confirmation que des collisions dures ont lieu entre des sous-structures ponctuelles du […]
En vue d’exploiter les collisions qu’offrira le futur grand collisionneur e+e- du CERN, le LEP, des laboratoires de l’IN2P3 (Annecy, Clermont, Marseille, Orsay, Palaiseau) rejoignent la collaboration ALEPH emmenée par le prix Nobel américain Jack Steinberger. L’IN2P3 fabrique de 1983 à 1988 le calorimètre électromagnétique central de 120 tonnes.
En parallèle, la construction d’un nouveau petit synchrotron injecteur, MIMAS, démarrait au LNS sous la direction de Jean-Louis Laclare afin de remplacer complètement le linac. Destiné à accumuler le faisceau issu des sources et du RFQ et de l’accélérer avant son injection dans SATURNE-II, ce « booster synchrotron» avait des caractéristiques hors normes : accumulation […]
Parallèlement aux développements entrepris pour la physique des ions lourds, l’IN2P3 engage également des investissements importants pour la physique nucléaire aux énergies intermédiaires. En 1973 est d’abord lancée la rénovation du synchro-cyclotron d’Orsay, puis en 1974 est signée avec le CEA une convention afin de convertir l’ancien synchrotron de Saclay Saturne, initialement construit pour les […]
La collaboration EMC (European Muon Collaboration, CERN) découvre un effet surprenant qui prendra le nom d’effet EMC, dans la diffusion d’un muon de haute énergie sur les noyaux de différentes cibles (deutérieum, fer): les résultats ne sont pas identiques entre un noyau atomique et un nombre similaire de protons et neutrons, et plus le noyau […]